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Biotechnologie et chimie au cœur de l’innovation biosourcée

La valorisation de ces ressources implique différents types de transformation

  • La lipochimie ou l’oléochimie est la chimie des corps gras, qui consiste à la transformation chimico-physique des huiles et graisses animales et végétales. Ce modèle industriel bien établi produit des huiles, des acides, alcools gras et de la glycérine qui peuvent servir de tensio-actifs, lubrifiants ou de résines liquides (pour peintures, encres, vernis et adhésifs). L’oléochimie évolue vers la chimie oléoprotéagineuse avec l’émergence de la valorisation des co-produits (les résidus agricoles ou forestier). L’objectif à terme est d’exploiter toutes les parties de la plante, lipides et protéines. 
  • La chimie des sucres permet de fabriquer, à partir des sucres végétaux (glucose, amidon et dérivés, celluloses provenant du bois), des alcools ou acides organiques par voie biologique, biotechnologique et par transformation chimique. Ces matières premières entrent dans la composition d’objets aussi variés que des sacs plastiques, coques de téléphone portable, écrans… 
  • La thermochimie transforme les matières végétales en gaz de synthèse (monoxyde de carbone et hydrogène), lequel peut servir de base à des transformations chimiques et biologiques pour produire des carburants liquides, du méthanol, de l’ammoniaque ou des gammes de produits de synthèse. 
  • L’approche mécanique tend à valoriser la plante entière en limitant les étapes de transformation. Elle est aujourd’hui utilisée pour valoriser les fibres, fabriquer des matériaux composites ou certains emballages biodégradables. 
  • La chimie du bois repose sur la conversion de ses composants (cellulose, lignine, hémicelluloses) en produits de base pour l’industrie chimique.