Une solution pour la transition écologique

Composante essentielle de la Bioéconomie, la chimie du végétal s’impose comme une filière innovante à l’heure de la transition écologique.

Elle est l’un des piliers de la « Chimie Verte ». Elle propose des solutions pérennes reposant sur la valorisation de ressources végétales renouvelables pour la fabrication de produits chimiques, en complément de l’industrie pétrolière.

Les végétaux, comme source de matière première, offrent l’avantage d’être renouvelables et de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) notamment en captant le carbone atmosphérique lors de la croissance des plantes.

En utilisant d’une manière optimale et raisonnée des ressources végétales, donc renouvelables notre filière s’intègre dans une économie durable. Elle créée de nouveaux débouchés pour les exploitants agricoles et forestiers, elle valorise aussi les résidus, nommés “co-produits”, de ces mêmes activités.

Par ailleurs, les industriels de la filière ont une double action pour limiter leur empreinte environnementale :

  • en utilisant des procédés de fabrication moins énergivores (biotechnologies, cogénération…) fonctionnant dans des conditions douces (faible température,..) ;
  • en proposant des solutions durables aux marchés permettant par exemple de réduire la consommation des véhicules (allégement), d’améliorer l’isolation des bâtiments ou de produire des installations d’énergie renouvelable (éoliennes).

La filière se développe en veillant à :

  • La coexistence des usages alimentaires (humains, animaux) et non alimentaires dans une même unité de production (bioraffinerie) pour exploiter tout le potentiel de la biomasse
  • Une exploitation raisonnée des ressources végétales
  • L’utilisation de ressources non alimentaires telles que le ricin, le bois, les microalgues…
  • L’utilisation croissante des résidus végétaux (cellulose extraite de la tige des plantes…) et des rejets des industries alimentaires