Les nombreux atouts du biosourcé
Composante essentielle de la Bioéconomie, la chimie du végétal permet de proposer des ingrédients, produits et matériaux qui répondent à la nouvelle donne du XXIème siècle, alliant performance économique et préservation environnementale
Basée sur des matières premières végétales, donc renouvelables, cette approche industrielle contribue à répondre aux grands enjeux planétaires :
- la sécurité d’approvisionnement et l’indépendance vis à vis des ressources,
- la lutte contre le réchauffement climatique : en captant le CO2 atmosphérique, reconnu comme le principal gaz à effet de serre, durant sa croissance la plante contribue à “séquestrer” le carbone.
- le soutien économique au monde agricole et forestier : en diversifiant les sources de revenus des exploitations (alimentaires et non-alimentaires), la chimie du végétal contribue à leur pérennité.
- le développement d’emplois à haute valeur ajoutée, non délocalisables
- la revitalisation des zones rurales.
En Europe, et plus particulièrement en France son développement peut s’appuyer sur des atouts importants : la France est notamment la première puissance agricole européenne et la deuxième de par son industrie chimique.
La chimie du végétal est un levier stratégique pour faire face aux prévisions annoncées d’ici à 2050 :
• Accroissement de la population mondiale de 50% en un demi-siècle
• Doublement des besoins énergétiques (électricité et transports) dans le contexte de la limitation du réchauffement climatique à un maximum de +2 °C de température moyenne globale
Faire face aux défis du XXIème siècle
En utilisant d’une manière optimale et raisonnée des ressources végétales, donc renouvelables notre filière s’intègre dans une économie durable. Elle créée de nouveaux débouchés pour les exploitants agricoles et forestiers, elle valorise de plus en plus les résidus, désormais nommés “co-produits”, de ces mêmes activités.
Par ailleurs, le développement de molécules aux fonctionnalités nouvelles parce qu’issues du végétal, est propice à l’émergence de nouveaux marchés et de nouvelles industries.
Aujourd’hui, la filière de la chimie du végétal représente en France environ 100 000 emplois (directs & indirects) et un potentiel fort de création de nouveaux emplois à haute valeur ajoutée, non délocalisable… pour peu que des investissements soient réalisés en faveur de la filière.
La chimie du végétal offre également des débouchés nouveaux au monde agricole et permet de sécuriser les revenus des exploitations. Se faisant, elle participe au maintien d’activités économiques au sein des territoires.
La chimie du végétal se positionne ainsi comme l’un des secteurs majeurs – et en croissance – de la bioéconomie.